La position est très droite (comme beaucoup de roadster), et dès que l’on appuie sur ‘start’ le doux son feutré du bi-cylindre nous enchante. Cette mélodie reste très raisonnable sous les 5500 tr/mn (jamais en fait ;-), au-dessus ça devient une symphonie très agréable qui chante au rythme des virages.
Dès les premiers mètres, on sent le caractère joueur du Tuono, la roue avant se déleste sur les trois premiers rapports sans forcer particulièrement (enfin un peu quand même). En poussant un peu on sent l’explosion de rétine qui approche, ce sont surtout les virages qui approchent très vite, et il est temps de prier pour que le freinage soit à la hauteur de l’accélération.
Et là l’erreur ! J’utilise mes 5 doigts pour freiner (l’habitude du CB 450 S ou 35 doigts ne seraient pas de trop pour arriver à la ralentir), bref j’ai l’impression que le virage s’éloigne et que la roue arrière me passe au dessus !
Tout ça pour dire que le freinage est fabuleux ! A utiliser avec douceur sous la pluie !
Personnellement je pense qu’avec un guidon plat et une dent en moins au pignon, le Tuono serait l’arme absolue pour le stunt.

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